Dr David MINIERE, parodontologie - implantologie - esthétique dentaire à ROUEN
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Dr David MINIERE, parodontologie - implantologie - esthétique dentaire à ROUEN

IMPLANTOLOGIE : LES BRIDGES FIXES COMPLETS BIMAXILLAIRES


  • Cas n°1 :

Le patient est atteint d’une maladie parodontale agressive et aggravée par la consommation de tabac.

Son cliché panoramique montre de nombreuses infections dentaires et parodontales ingérables.

Le patient souhaite une réhabilitation fixe et confortable. Le comblement des deux sini maxillaires au préalable a permis la pose de deux bridges complets transvissés provisoires 4 jours après les implantations. Le bridge provisoire permet de tester l’élocution et le sourire et de laisser les tissus cicatriser 6 mois.

Le cliché panoramique montre le bon ajustage des pièces en titane et du bridge provisoire en résine armé par des fibres de verre.

La finition en céramique sur zircone du bridge maxillaire permet un jeu naturel de la lumière sur les dents prothétiques et permet d’éviter en grande partie la fixation des colorations alimentaires.

Le cliché panoramique permet d’apprécier l’ajustage des armatures usinées sur les piliers et la différence de contraste radiologique entre la zircone au maxillaire et le titane à la mandibule. 

La fausse gencive rose en céramique permet de recréer la gencive naturelle au maxillaire.

Le passage des brossettes est prévu entre chaque pilier.

  • Cas n°2 :

Le patient présente des malpositions dentaires importantes altérant l’esthétique de son sourire.

Le cliché panoramique révèle l’état radiculaire des dents naturelles résiduelles.

La décision est prise d’extraire les dents résiduelles et d’implanter dans le même temps 5 implants à la mandibule et 6 implants au maxillaire. En 7 jours, l’esthétique du sourire du patient a changé radicalement. Les deux bridges provisoires seront portés pendant 6 mois.  

L’implant posé au moyen d’un comblement sinusien au maxillaire gauche sera exploité au moment de la confection du bridge d’usage. Le patient se passe consciencieusement les brossettes entre chaque implant après chaque brossage et ce, ad vitam aeternam.

Résultat final pour ces deux bridges à armature titane et finition résine. Les dents en résine fixent les colorations alimentaires plus vite que les dents en zircone mais leur coût est moindre. L’ombrage bleu sur les deux incisives est dû au papier bleu qui sert au réglage occlusal.

Le panoramique de contrôle à 4 ans montre la parfaite intégration des implants, conséquence de l’hygiène parfaite du patient.

  • Cas n°3 :

Le patient porte deux prothèses amovibles de grandes étendues. Il recherche le confort pour manger, parler et la sécurité pour sourire

Il lui reste quatre dents au maxillaire et deux dents à la mandibulaire. Les sini maxillaires droit et gauche méritent d‘être comblés pour recevoir des implants.

Les deux sini maxillaires sont comblés.

Les 5 implants mandibulaires sont posés et le bridge provisoire est vissé à 5 jours. Les implants sont volontairement angulés afin d’éviter les émergence des deux nerfs dentaires inférieurs et de prolonger le plus possible en postérieure le bridge pour restaurer la première molaire inférieure.

Le bridge complet mandibulaire d’usage est réalisé et vissé après le vissage du bridge complet provisoire maxillaire.

Le bridge complet maxillaire d’usage est vissé.

Grâce à la fausse gencive en résine, le sourire généré par les deux bridges sur implants est naturel. Chaque bridge d’usage peut être dévissé pour être réparé ou nettoyé, le bridge provisoire étant revissé pendant le temps de travail du laboratoire de prothèse. Le patient n’est plus jamais édenté.

Le patient se passe les brossettes inter-implantaires après chaque repas pour éviter les bourrages alimentaires. Le patient se rend à des rendez-vous de maintenance implantaire réguliers pour continuer de bénéficier à chaque instant de ses bridges fixes dans le plus grand des conforts et la plus grande sécurité.

  • Cas n°4 :

Les bridges complets sur implants au maxillaire sont réalisables en zircone pour l’armature avec une finition en céramique. Ces bridges dits « zircone-céramique » sont plus coûteux que les bridges « titane-résine » pour des raisons technologiques mais ils offrent une esthétique élevée. Ils présentent un « brillant » agréable à l’œil et ne fixent pas les colorations alimentaires.   

L’alimentation colorée, la qualité et la quantité de la salive peuvent entraîner des colorations de la résine. Ici, le bridge complet mandibulaire réalisé en « titane-résine » fixe plus les colorations alimentaires que le bridge réalisé en « zircone-céramique » au maxillaire.   

La zircone est un éléments métallique de couleur BLANCHE. Huit microvis stabilisent le bridge sur les huit implants maxillaires.  

L’aspect radiologique des deux types de bridges est différent. Le bridge complet en « zircone-céramique » est réservé pour le maxillaire car ce sont les dents maxillaires qui sont les plus visibles lors du sourire et car il ne faut faire se rencontrer deux bridges complets sur implants en « zircone-céramique » en raison du risque de fracture de la céramique dans cette combinaison. L’hygiène interimplantaire au moyen des brossettes est l’élément clé du succès et du confort à long terme de ces traitements.  

  • Cas n°5 :

La patiente a moins de 50 ans et se présente au cabinet d’implantologie pour se faire poser des implants au maxillaire et ne plus porter de prothèses amovibles. 

Le menton de la patiente est légèrement proéminent.

Les dents de la prothèse du haut viennent « en face » des dents du bas (en bout-à-bout) alors qu’elles devraient être à l’extérieur et circonscrire les dents du bas. Le visage de la patiente est légèrement affaissé (perte de dimension verticale).

La radio panoramique d’avant traitement montre qu’il reste deux molaires au maxillaire et 8 dents à la mandibule dont 5 dents dévitalisées et deux incisives centrales légèrement mobiles . La prothèse amovible du bas ne satisfait pas non plus la patiente et la hauteur osseuse au-dessus du nerf dentaire inférieur est relativement faible des deux côtés pour poser des implants favorablement dans les secteurs postérieurs. Au maxillaire, les sini maxillaires devront être comblés pour recevoir des implants dans les secteurs postérieurs.

Une maquette maxillaire est conçue pour évaluer l’esthétique et la fonction des futures prothèses. Le projet retenu est la confection d’un bridge complet maxillaire sur 8 implants et mandibulaire sur 5 implants, l’objectif secondaire est de corriger l’occlusion, et ce, dans une seule journée.

Des billes radio-opaques autocollantes collés sur la maquette vont permettre de superposer (matching) des photos en 2D (JPG) du sourire, des images en 3D des dents (STL) et des images en 3D des volumes osseux disponibles (DICOM).

En collaboration avec un laboratoire extérieur, un guide chirurgical et un bridge provisoire vont être confectionnés pour poser 8 implants au maxillaire. Les deux comblements sinusiens sont visibles sur le projet.

Même chose sur 5 implants à la mandibule.

Le guide chirurgical permet la pose des 8 implants sans décoller la gencive (chirurgie flapless) et sans nécessiter de sutures, ce qui diminue le temps opératoire et les douleurs post-opératoires.

La radio post-opératoire montre les 13 implants posés dans la journée et les deux bridges provisoires confectionnés et vissés le jour même. Deux implants au maxillaire antérieur n’ont pas été posés conformément au projet.

En fin de journée, la patiente porte ses deux bridges provisoires vissés fixes et va se passer des brossettes entre ses implants après chaque repas. Il n’y a pas de saignements ni d’inflammation importante.

Le sourire de la patiente montre un sourire gingival. Les dents prothétiques seront plus grandes sur le bridge d’usage confectionné dans 6 mois pour corriger cet aspect inesthétique. L‘occlusion a été corrigée et la dimension verticale augmentée, ce qui donne un visage « plus jeune » à la patiente. La patiente s’est donc présentée en début de matinée avec deux prothèses amovibles en bouche et est repartie en fin d’après-midi avec deux bridges complets fixes. 

6 mois après la pose des bridges provisoires, la confection des bridges d’usage a pu débuter. A l’issue des rendez-vous d’empreintes, de contrôles et d’essayages, les deux bridges d’usage sont vissés sur les implants. Le contrôle radiologique permet de valider la précision des ajustages des infrastructures sur les piliers. Ici, les deux armatures ont été usinées dans du titane.

Les dents prothétiques maxillaires sont en zircone afin de leur donner un aspect chatoyant et un rendu naturel. A la mandibule, les dents prothétiques sont en résine afin d’offrir une souplesse et un amorti lors de la rencontre avec les dents maxillaires. Les dents du haut qui sont les plus visibles lors du sourire se teinteront beaucoup moins vite avec les colorants alimentaires que les dents du bas.

L’inversé d’occlusion a été corrigé et la symétrie du sourire instaurée. Les deux bridges provisoires dévissés vont être nettoyés et réparés afin de pouvoir être éventuellement et ponctuellement réutilisés dans l’avenir.   

Le sourire est naturel et la patiente satisfaite. La patiente sera revue classiquement au bout de 6 mois puis tous les deux ans. Après chaque repas, la patiente se brossera les bridges avec une brosse-à-dent manuelle et se passera des brossettes inter-implantaires, guidée par un brossettogramme personnalisé.

  • Cas n°6 : 

Cette patiente de 67 ans est édentée depuis de nombreuses années et porte deux prothèses amovibles qui lui rendent la vie « difficile » . Elle souhaite retrouver « des dents ». Deux bridges complets sur implants lui sont proposés.

Le cliché panoramique de contrôle montre les 8 implants maxillaires posés le matin et les 5 implants mandibulaires posés l’après-midi. Les deux bridges provisoires complets ont été reliés aux implants en fin de chaque chirurgie.

La patiente est arrivée au cabinet à 8h édentée et avec deux prothèses amovibles, elle a déjeuné léger le midi entres ses deux chirurgies et elle a quitté le cabinet à 18h avec ses 13 implants et ses deux bridges provisoires posés.

Au bout de 6 mois, le bridge provisoire mandibulaire en PMMA (plexiglass) s’est teinté avec le thé et le café malgré la parfaite hygiène de la patiente.

Sur deux mois, les bridges d’usage ont été réalisés, en zircone au maxillaire pour l’esthétique et en titane à finition résine à la mandibule pour amortir les chocs occlusaux.

Des vis à corrections d’axes permettent d’optimiser l’esthétique et la résistance du bridge en zircone maxillaire.

Le cliché de contrôle panoramique permet d’objectiver la parfaite adaptation des deux bridges sur les piliers intermédiaires.

Vue latérale des deux bridges et du passage des brossettes prévu entre chaque implants.

Vue de face : on notera le rendu esthétique harmonieux alors que les matériaux utilisés sont de nature différente (réalisation du laboratoire DE BUCCA SOLIS).

Au contrôle à 1 mois, la patiente nous redit sa grande satisfaction de ne plus chercher ses prothèses, de parler, manger et rire comme avant.

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