Cas 1 : Le tabac et l'approche microbiologique
Lorsqu’il se présente au cabinet en 2024, la maladie parodontale de ce patient gros fumeur est très avancée. 36 % des mesures de sondage (en rouge) sont supérieures ou égales à 6 mm.
A la fin du traitement avec une approche microbiologique et grâce à l’arrêt lent et progressif du tabac, ces sondages ne sont plus que de 2 %. Le sondage normal passe de manière inverse de 15 % à 77 %. La nicotine ne vient plus boucher les petits vaisseaux, le sang peut de nouveau circuler dans les tissus qui peuvent dès lors beaucoup mieux se défendre contre les bactéries parodonto-pathogènes. Ces résultats n’auraient pas été atteints ni avec l’arrêt progressif du tabac seul ni avec l’approche microbiologique seule.
Le tabac pour le patient en parodontologie est le « caillou dans la chaussure » pour le randonneur : il faut s’arrêter.

Cas 2

Pendant la tabagie: le tabac a accéléré la perte de ses dents

Après l'arrêt: l'arrêt du tabac a permis de stopper la maladie parodontale et la pose des implants

Grâce à l'arrêt du tabac, la réhabilitation est pérenne dans le temps